Maquette de bateau Santa Maria Carrack – Amati (1409)
Le kit de maquette Santa Maria Carrack 1492 est une interprétation fidèle du navire original. Tous les matériaux sont de la meilleure qualité possible et les plans et instructions sont toujours excellents et faciles à suivre. Amati Ship Models a intégré la conception informatique et les matériaux les plus récents pour produire des kits de maquettes de navires de haute qualité.
Le kit n’inclut pas lessupports et les piédestaux.
Histoire de la Santa Maria Carrack 1492
Le navire amiral de Christophe Colomb, le Santa Maria Carrack 1492, est l’un des navires les plus célèbres de l’histoire de la navigation. Colomb l’a surnommé Nao, mais ce type de navire était certainement originaire des côtes septentrionales de l’Espagne et son nom d’origine était La Gallega. Son propriétaire, Juan de la Cosa, a participé à l’expédition de Christophe Colomb à la découverte du nouveau monde.
L’année 1492 devait devenir une année mémorable dans l’histoire de l’Espagne. Le 2 janvier, la ville de Grenade, dernier rempart des Maures en Europe, est détruite par l’armée du roi Ferdinand. Le 12 octobre de la même année, Christophe Colomb, au service de l’Espagne, pose le drapeau espagnol sur une île d’un monde totalement inconnu de l’Europe.
Cet acte a ouvert une ère où l’Espagne a pris la tête de l’exploration maritime et est devenue le maître de l’empire le plus riche que l’Europe ait jamais connu. Il est important de souligner que cette extraordinaire aventure n’est pas due à l’initiative courageuse de la Couronne espagnole, mais à la forte persévérance d’un étranger, d’un roturier, hanté par la conviction que l’océan Atlantique n’est qu’une mer suffisamment étroite pour être traversée en quelques jours par bateau.
Christophe Colomb a réfléchi à son projet pendant 15 ans et a ensuite passé 8 ans à chercher quelqu’un qui pourrait l’accepter. Il a d’abord adressé son projet au Portugal, qui n’y a pas prêté attention. Il en va de même pour l’Angleterre et la France, toujours engagées dans de vieilles querelles. Au contraire, les rois d’Espagne étaient prêts à se lancer dans de nouvelles entreprises et ils ont permis à Christophe Colomb d’entreprendre son voyage épique à travers l’océan Atlantique.
Le récit de son aventure vit à travers deux documents de l’époque : le journal de bord du navire et l’émouvante biographie de Christophe Colomb, écrite par son fils Ferdinando. Les préparatifs de départ ont commencé en mai à Palos, la ville de Pinzon et Nino. En effet, ces deux familles ont fourni à l’entreprise les deux célèbres caravelles : la Pinta et la Nina. La troisième caravelle est affrétée par Juan de La Cosa, un Galicien qui se trouve dans le port pendant les préparatifs.
Colomb prend le commandement de sa petite flotte et, à l’aube du 3 août, il lève l’ancre et part vers le sud en direction des îles Canaries. La navigation n’est pas de tout repos : « Ici, les gens n’en peuvent plus et se plaignent de la longueur du voyage », note Las Casas. La flotte est en mer depuis 34 jours et navigue toujours sans espoir, vers une destination inconnue. Si le capitaine ne décide pas de rentrer chez lui, nous le jetterons à la mer et, une fois en Espagne, nous dirons à tout le monde qu’il est tombé par-dessus bord accidentellement. Personne ne le contestera », écrit Ferdinando.
Vers 22 heures, le 11 octobre, Columbus a remarqué une faible lumière. Rien n’a été dit aux marins et ils n’ont rien remarqué. Quatre heures se sont écoulées. Puis, vers 2 heures du matin, un marin de la Pinta perçoit le manteau d’une île, éclairé par la lune. Christophe Colomb avait raison ! Après 36 jours de mer et un voyage de 2400 miles, il débarque exactement comme il l’avait promis. Il n’a pas encore atteint les Indes. Colomb arrive aux îles Watlings, dans les Bahamas.